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Etalement urbain

Exemples de portails

Google Earth Pro

Le portail permet de mettre en évidence la croissance de la ville en comparant deux vues aériennes (à partir de 1984). La cas de référence est souvent Las Vegas : en zone aride ou semi-aride, les limites de l’aire urbaine sont faciles à identifier. Il est aussi intéressant d’aller en Chine (p.ex. Wuhan) où la croissance est explosive à partir des années 2000 (décollage économique de la Chine).

Sedac (estimateur de population)

Le portail permet d’illustrer le concept d’étalement urbain en calculant des densités de population pour des aires urbaines ou en comparant des espaces dans des aires urbaines (centre par rapport aux couronnes). Le cas de Paris présente une densification de la couronne plus qu’un étalement, c’est tout aussi intéressant de le mesurer.

L’atlas de l’expansion urbaine

Ce portail a l’avantage de présenter l’évolution des limites d’aires urbaines pour des cas choisis. Le phénomène de densification des couronnes est p.ex. mieux visible pour Paris.

Flux migratoires

Exemples de portails

Stock de migrants

Deux portails du même auteur avec des infographies différentes. Ils permettent l’un et l’autre de mettre en évidence les flux des migrants et se rendre compte de l’importance absolue et relative des communautés étrangères dans un pays. À l’inverse, l’infographie relative à l’émigration permet de visualiser en un coup d’œil une diaspora.

Atlas numérique de Belgique

En prenant les étrangers (en valeurs absolues!!!), on visualise aisément la distribution spatiale à l’échelle de la Belgique pour se rendre compte qu’elle est particulièrement conforme à la distribution de la population belge. Cette analyse peut se faire pour la plupart des communautés présentes sur le territoire.

Google Earth Online

Ce globe virtuel permet de visualiser l’étendue et la nature de l’occupation du sol (en Street View ou photosphères) des bidonvilles afin de se rendre compte des conditions de vie qui incitent des populations à quitter leur territoire pour un autre. C’est aussi un outil qui permettra de voir comment les frontières peuvent marquer certains territoires là où des barrières sont construites pour lutter contre les migrations (frontière USA/Mexique, Pologne/Biélorussie, Espagne/Maroc, Grèce/Turquie, Inde/Pakistan…).

Dollar Street

Ce portail permet de s’immerger dans des familles à travers le monde afin de mieux se rendre compte de leur environnement et de leurs conditions de vie. Cela permet de voir des réalités parfois pénibles mais aussi de corriger des clichés. Cela permet de mettre en lien les mouvements des populations et les conditions de vie.

Risques naturels

Exemples de portails

Les portails relatifs aux risques naturels foisonnent.

USGS

Pour étudier tant les aléas sismiques que le risque, le portail de référence est celui de l’USGS. Il permet une étude spatiale de nombreux aléas associés aux séismes (secousses, glissements de terrain, liquéfaction …) mais aussi la mise en lien avec la population afin de mettre en évidence l’importance du risque. Des analyses dans ce sens sont d’ailleurs réalisées pour la plupart des évènements afin de mettre en évidence les populations impactées, l’importance des dégâts financiers …. Le portail est focalisé sur des études de cas et offre aussi toutes les cartes qui permettent la contextualisation des phénomènes.

Global Environment Monitoring – Nations Unies

Pour une vue à l’échelle du monde des espaces affectés par un aléa naturel (volcans, inondation, tsunami, glissement de terrain, séisme, cyclone tropical), ce portail propose des cartes de très bonne qualité. La carte multirisque est également disponible en guise d’intro ou de synthèse pour se rendre compte de la répartition spatiale des territoires plus ou moins hostiles. Les couches spatiales sont variées: répartition, fréquence, population exposée …). Ce portail n’est pas destiné à l’étude d’un cas particulier mais permet par exemple de contextualiser une étude de cas ou faire une synthèse.

Historical Hurricane Tracks

Incontournable pour traiter la question des cyclones. Cartes des trajectoires, photographies …. N’est pas adapté pour l’étude en temps réel.

Ventusky

Que ce soit en temps réel ou pour remonter jusqu’en 1974, le portail permet de visualiser heure par heure la formation et le trajet du cyclone ainsi que les espaces terrestres affectés.

Google Earth Pro

Outil remarquable pour mettre en évidence les effets d’un aléa sur un territoire. Pour les évènements majeurs (uniquement), les images d’archive permettent d’évaluer l’importance des espaces affectés, les aménagements et la résilience des territoires.

World Organization of Volcano Observatories (Wovo)

Même si l’organisation des informations à propos des volcans n’est pas aussi structurée qu’à propos des séismes sur le site de l’USGS, le portail Wovo donne accès à une série d’informations spatiales pour de nombreuses éruptions (cartes, textes photographies …).

Accès à l’eau

Exemples de portails

Atlas des barrages

Le portail permet de comparer la répartition des barrages à l’échelle européenne en sélectionnant/désélectionnant ceux spécifiques pour l’irrigation. Cela permet de mettre en évidence la question de la disponibilité en eau pour l’espace méditerranéen. Cette répartition donne aussi accès aux études de cas d’aménagements de barrages et de systèmes d’irrigation, notamment dans le sud de l’Espagne.

AQUASTAT – FAO’s Global Information System on Water and Agriculture

Le portail permet de mettre en évidence de manière remarquable le réseau hydrographique au niveau mondial, continental et régional, ce qui permet de visualiser en un coup d’œil les contraintes majeures au niveau de l’accès à l’eau. L’ajout de couches permet de sélectionner celle de l’irrigation, notamment pour mettre en évidence la vulnérabilité de certains territoires. Une série d’analyses, notamment en termes de pressions sur l’environnement, sont directement accessibles.

Water Balance App – ESRI

L’application permet de visualiser pour n’importe quel point sur Terre la répartition des précipitations et de l’évapotranspiration et d’autres variables par mois et comment la situation évolue depuis janvier 2000 et ce en plus de la répartition mondiale des précipitations.