Histoire
L’élève développe ses représentations du temps en apprenant à structurer progressivement sa perception du temps, des durées et de leurs découpages à travers les activités quotidiennes.
Géographie
Des éléments naturels et humains des espaces proches de l’école, du quartier ou de la localité : espaces vécus et comparaison avec un ailleurs familier
Sciences économiques et sociales
Eveiller les élèves aux notions de besoins et d’identifier les biens individuels et collectifs qui permettent de répondre à ces besoins. Une première approche de la notion de budget centrée sur la comparaison des pièces de monnaie et les billets à la notion de prix. L’enseignant appréhende l’école en tant qu’agent de socialisation.
Histoire
Géographie
Des éléments clés d’occupations / utilisations du sol spécifiques ou non aux milieux ruraux et urbains en Belgique. Après avoir enrichi les connaissances du milieu proche de l’école, il s’agit d’ouvrir aux occupations et utilisations du sol spécifiques à un autre milieu. Si l’école est en milieu urbain (ou périurbain), le milieu rural sera observé en 2e primaire et inversement.
Sciences économiques et sociales
L’élève découvre différents agents économiques et acteurs sociaux qui l’entourent (économie locale). Ces découvertes permettront également à l’élève d’appréhender les notions de travail, de services, de public cible et d’approcher le concept de lien social à travers la notions de rôle. La notion de budget refait son apparition dans une perspective d’approfondissement.
Histoire
L’élève passe de la structuration du temps vécu à une première structuration du temps historique sur une échelle de quatre générations. Il opère cet effort de décentration en comparant quelques objets et habitudes de sa vie quotidienne (modes de déplacement, moyens d’information et de communication) avec ceux des trois générations précédentes. Il prend ainsi conscience que l’histoire est faite de continuités et de changements, que les habitudes de vie actuelles sont, selon les cas, plus ou moins récentes ou plutôt anciennes. La découverte de cette évolution depuis une centaine d’années permet de questionner ses principaux impacts sur les habitudes de vie actuelles : diversité de la mobilité (y compris douce), accès instantané à l’information et à la communication, diversité des loisirs, des voyages, impacts environnementaux importants (infrastructures routières, embouteillages, consommation d’énergie, pollution…).
Géographie
Des éléments clés d’occupations / utilisations du sol caractéristiques des principales fonctions à l’échelle locale, ouverture sur l’ailleurs par comparaison avec d’autres localités belges. Remobiliser et enrichir les occupations et utilisations du sol spécifiques ou non à des milieux ruraux et urbains en Belgique à travers l’observation de paysages et apprendre à l’élève à faire des liens entre une utilisation du sol et une fonction.
Sciences économiques et sociales
Explorer les mécanismes de la communication interpersonnelle et de l’échange, à travers les notions d’émetteur, de récepteur, de message, de canal et de rétroaction. Il sera amené à distinguer la notion de communication et celle d’échange : s’il n’est pas possible de ne pas communiquer, il est par contre possible de communiquer son refus d’échanger. La notion de rétroaction occupe dès lors une place déterminante dans la compréhension du mécanisme de l’échange. Au niveau économique, la notion d’échange permet d’identifier clairement l’acte de consommation et un de ses facteurs d’influence : le prix. Le canal de communication qu’est la publicité est identifié et exploité comme composante fondamentale du fonctionnement des marchés et de l’échange.
Histoire
L’élève est initié à une structuration du temps long de l’histoire qu’il apprend à découper selon les périodes conventionnelles. Celles-ci sont appréhendées sur la base de quelques moments clés de l’évolution de l’accès aux savoirs et à l’instruction dans nos régions. Ces moments clés sont caractérisés par l’adoption de l’écriture et du latin suite à la conquête romaine, le monopole de l’Église dans la transmission du savoir livresque et l’instruction au Moyen Âge, la multiplication et la diffusion des connaissances suite à l’essor de l’imprimerie aux Temps modernes, l’essor de la presse écrite et le développement inégalitaire de l’instruction au XIXe siècle, l’instruction obligatoire et gratuite en 1914, le développement de médias de masse après la Seconde Guerre mondiale. En outre, l’élève est sensibilisé à l’organisation de la société à divers moments clés, permettant d’établir des liens entre des inégalités d’accès aux savoirs et à l’instruction qui en découlent.
Géographie
Des paysages caractéristiques en Belgique à travers de grands ensembles morphologiques et des agglomérations urbaines. Découverte d’autres milieux de Belgique afin de dégager les grands traits des principaux ensembles morphologiques et humains qui structurent le territoire belge (Basse Belgique, Moyenne Belgique et Haute Belgique). Le Sillon Sambre et Meuse est aussi retenu car il illustre à la fois un espace marqué par un cours d’eau et se situe à la limite entre la Moyenne et la Haute Belgique. Des agglomérations urbaines sont également retenues car elles permettent d’illustrer l’articulation entre les différents types d’utilisation du sol dans le cadre d’une grande ville.
Sciences économiques et sociales
Se questionner sur la façon dont la famille prépare les enfants à prendre leur place dans la vie sociale. L’accent sera mis sur le processus de transmission intergénérationnelle et de socialisation familiale. L’élève découvre par ailleurs le rôle économique du ménage. Une attention particulière est accordée à l’identification des ressources et des dépenses de cet acteur économique. La confrontation entre les dépenses et les revenus (de vente) relatifs à une activité scolaire permet de mettre en valeur une version plus élaborée de la notion de budget.
Histoire
L’élève découvre, depuis la Préhistoire, l’évolution des modes de production et de consommation dans nos régions et certains de ces impacts sur le cadre de vie et sur l’organisation des sociétés qui en découle. Jusqu’en 1975, cette évolution est marquée par cinq grandes ruptures : le néolithique, la Romanisation au début de l’ère chrétienne, la Croissance économique médiévale, l’Industrialisation, l’avènement d’une société de consommation durant l’Après-Guerre.
Géographie
Des éléments clés qui structurent l’espace en Belgique, en Europe et dans le monde. Elargir la connaissance des éléments qui structurent le territoire belge notamment sur la base de la répartition de la population et des divisions administratives. Caractériser des occupations du sol en Belgique et en Europe en référence aux reliefs. Faire des liens entre la répartition de la population, des éléments du relief, de l’hydrographie.
Sciences économiques et sociales
Susciter la réflexion de l’élève et l’inviter à se questionner sur les entreprises et leurs finalités, leurs secteurs d’activité, sur les différentes formes de travail et les catégories de personnes les exerçant ainsi que sur les rapports dans lesquels le travail s’insère (rapports entre travailleurs et employeurs, entre producteurs et consommateurs…). Ces différents rapports sont à la fois constitués d’intérêts communs et divergents, des divergences d’intérêts pouvant être source d’inégalités. Une attention particulière est accordée à un des rôles de l’État à savoir celui d’agent économique producteur.
Histoire
L’élève est amené à comprendre les dimensions multiculturelles des sociétés dans nos régions au travers des langues, des croyances et des habitudes de vie. Il découvre quatre ruptures majeures qui sont à l’origine de la diversité culturelle, linguistique et religieuse actuelle dans nos régions : la romanisation de nos régions, l’émergence des royaumes barbares, les explorations et les premières colonisations européennes du XVe siècle au XVIIIe siècle et l’Après-Guerre.
Géographie
Elargir la connaissance des éléments qui structurent l’espace à l’échelle du monde sur la base de grands repères (continents, océans et principaux parallèles), de la répartition de la population et des grands climats.
Les manifestations du réchauffement climatique de manière à apprendre à distinguer les activités humaines qui contribuent plus ou moins à ce phénomène dans une perspective de sensibilisation aux enjeux les enjeux environnementaux. À partir de la 6e primaire, les observations prennent en compte comment les territoires ont pu et peuvent évoluer.
Sciences économiques et sociales
Analyser des formes alternatives de production de biens et de services en regard d’enjeux tenant à l’utilisation de ressources naturelles et énergétiques qui ne sont ni infinies ni également réparties sur notre planète. Un nouvel acteur est également mis en lumière : les banques. Leurs missions sont développées en parallèle à la présentation des modes de financement alternatifs et participatifs. Le circuit économique élaboré en P5 peut être enrichi en y intégrant ce nouvel acteur.
Histoire
L’élève est amené, à mettre en perspective historique une des dimensions de la multiculturalité de notre société actuelle : la dimension religieuse. Il approche cette dimension en se focalisant notamment sur la diversité des rapports entre religions, cultures, arts, pouvoirs et sociétés. Il découvre ainsi trois ruptures : l’apparition des monothéismes, la Réforme et les Lumières.
Géographie
Développer les connaissances relatives à l’évolution de l’occupation de l’espace, au départ de trois processus significatifs et de natures différentes : l’urbanisation, la déforestation et les mutations (dont l’industrialisation) du secteur agricole. Ces trois processus permettent de mettre en évidence des effets des actions humaines sur l’environnement. Les observations se font tant à des échelles locales sur la base de photographies ou sur le terrain, que sur des cartes (papier, globe virtuel ou géoportail) à d’autres échelles.
Sciences économiques et sociales
En formation sociale, l’objectif essentiel est de susciter la réflexion de l’élève, de l’inviter à se questionner sur les apports des pratiques numériques dans la vie quotidienne (par exemple, l’opportunité de modes d’échange collaboratifs), mais aussi sur les nouvelles contraintes ou dérives qu’elles suscitent (par exemple, le contrôle exercé sur les individus, l’influence des algorithmes ou l’enfermement dans des « bulles cognitives », la diffusion de fausses nouvelles, etc.). En outre, l’élève ne peut être réduit à son rôle de consommateur dans les pratiques virtuelles ; il doit être considéré dans son rôle de producteur potentiel, notamment en ce qui concerne la construction, intentionnelle ou non, d’une identité « virtuelle » (par exemple, à travers les traces laissées sur la toile, que ce soit par lui ou par d’autres à son sujet). L’objectif essentiel du volet des sciences économiques, est de susciter la réflexion de l’élève, de l’inviter à se questionner, de formuler des réponses et avis argumentés sur les échanges économiques et sociaux dans l’espace numérique. En effet, les nouvelles pratiques de consommation via le numérique permettent un mode d’échange plus collaboratif. Cette réflexion pourra être entamée après avoir abordé la notion économique de marché.
Histoire
L’élève est amené à caractériser le processus de mondialisation. Pour comprendre ce processus dynamique, il le met en perspective historique, sur la base de trois moments clés : une 1re vague de mondialisation liée à l’élargissement du monde connu (du XVe siècle au XVIIIe siècle), une 2e vague de mondialisation liée à l’Industrialisation (du XIXe siècle au début XXe siècle), une 3e vague de mondialisation liée à l’ouverture commerciale et à la Révolution numérique (de 1945 à nos jours). Au travers d’illustrations de ces moments clés, l’élève s’approprie certaines caractéristiques du concept de mondialisation. De même, il observe des impacts économiques, environnementaux, sociaux et des héritages culturels de ces différents moments de mondialisation.
Géographie
Apprendre à identifier des occupations de l’espace et des flux de biens et de personnes associés au phénomène de la mondialisation et de comprendre des facteurs de localisation. Les observations se font tant à des échelles locales sur la base d’images géographiques ou sur le terrain que sur des cartes (papier, globe virtuel ou géoportail) à d’autres échelles.
Sciences économiques et sociales
Explorer différentes dimensions de la mondialisation. Au niveau économique, elle se caractérise par les multinationales, la relative libre-circulation des biens et des services et les délocalisations. L’élève s’interroge également sur le pouvoir d’action/de régulation des citoyens/citoyennes et des États par rapport à la mondialisation et certains de ses effets. Le circuit économique peut être enrichi et ouvert sur le reste du monde. Une autre dimension de la mondialisation : les populations qui composent les sociétés ne sont pas des ensembles stables et homogènes. C’est le cas par exemple quand des mouvements migratoires introduisent de nouvelles façons de voir les choses, de nouvelles façons d’agir et d’interagir. L’élève sera amené à déconstruire des stéréotypes et préjugés liés aux migrations.
Histoire
L’élève est amené à caractériser les relations entre citoyens/citoyennes et État, de la démocratie athénienne du Vème siècle av. J-C à nos jours. Pour comprendre ce processus dynamique et non linéaire, l’élève découvre la coexistence de situations plus ou moins démocratiques et de dérives autoritaires : l’Ancien Régime en France, l’État belge de 1830 à aujourd’hui, le régime colonial belge en Afrique centrale, le totalitarisme nazi. La question des discriminations sera systématiquement posée. Un accent essentiel sera porté aux acteurs et facteurs de changement : ils ont permis de renverser, en tout ou en partie, un ordre établi niant les libertés fondamentales et ils ont lutté pour installer, préserver ou restaurer la démocratie. Enfin, l’élève identifie les héritages actuels des processus de démocratisation.
Géographie
Apprendre à identifier des espaces plus ou moins à risques en fonction des aléas naturels et de l’occupation des espaces concernés. L’élève développe sa connaissance des évènements associés à ces aléas et des facteurs à prendre en compte pour évaluer le risque. Les observations se font tant à des échelles locales sur la base d’images géographiques que sur des cartes (papier, globe virtuel ou géoportail) à d’autres échelles.
Sciences économiques et sociales
Se questionner sur les inégalités liées au genre dans les sphères du travail (et plus particulièrement, les tâches domestiques, le travail éducatif,…) et de l’emploi salarié (et notamment, les sources des inégalités salariales), et sur les arguments avancés par les différents acteurs engagés dans des luttes sociales. Identifier les principes qui sont au cœur du système de sécurité sociale (prélèvement d’une partie de la richesse produite sous la forme de cotisations et redistribution à celles et ceux qui passent du statut d’actif à celui d’inactif ou qui font face à des charges momentanées ou plus durables).