Le plan se distingue d’une carte géographique par le fait qu’il représente une surface d’étendue suffisamment restreinte pour que sa courbure puisse être négligée et que, de ce fait, l’échelle puisse être considérée comme constante. Généralement, son objectif est de permettre au lecteur de se situer ou situer des éléments ou de se déplacer.

Certains plans sont associés à une organisation et planification des espaces et des moyens : plan cadastral, plan d’évacuation, plan d’occupation des sols, plan d’urbanisme, plan parcellaire …

Plan de Chimay

Les outils numériques permettent de produire des plans avec des fonds variables. L’exemple ci-contre est produit avec le fond “Open Street Map” depuis l’interface WalOnMap. En fonction des éditions, la typographie et les figurés sont différents.

Un plan de bonne qualité se suffit à lui-même.

Les éléments indispensables sont:

  • l’échelle, graphique de préférence (pour éviter les erreurs en cas de copier/coller à des tailles différentes);
  • l’orientation si le nord n’est pas vers le haut du plan. Pour éviter toute confusion, il est conseillé de l’indiquer dans tous les cas.
  • les informations utiles pour permettre à l’utilisateur de se déplacer, de se situer ou de situer des éléments.

Une grille

La grille facilite la communication de la localisation d’un lieu. Par exemple, pour retrouver facilement le C.E.S Saint-Joseph, je peux communiquer la rue et le numéro: rue de Virelles n°75 ou le cadre où il est localisé: G1.

Ce type de grille est également proposé sur des cartes, de l’échelle locale à mondiale.

Exemples d’activités d’apprentissage

  • Tracer sur le plan le chemin à suivre pour se rendre du C.E.S Saint-Joseph (G1) à la Collégiale qui se trouve sur la Grand-Place (C3).
  • Calculer la distance à parcourir pour se rendre du C.E.S Saint-Joseph (G1) à la Collégiale qui se trouve sur la Grand-Place (C3).
  • Lors d’une sortie, chaque élève a un plan et doit se rendre à endroit repéré et y prendre une photographie avec son GSM.
  • Un objet est caché en ville et les élèves doivent résoudre une énigme basée sur des informations disponibles sur le plan : sur le P d’un lieu d’argent, sur le 86 d’un espace qui indique les constructions périphériques du centre de la ville, au 13 de la direction du lieu où le fer était produit jadis, sur le P du lieu en mémoire de celui qui a conduit le pays pendant la Première Guerre mondiale …
  • Sur la base du plan, mettre en évidence le centre de la ville en faisant référence à la densité de l’habitat.
  • Sur le plan, repérer le cimetière, l’église, la piscine, les arrêts de bus, une pharmacie …

Les plans historiques

Les cartes et plans ont évolué au fil du temps.

Les deux exemples ci-dessous permettent de se rendre compte de la précision et des limites des cartes anciennes.

La carte dite “de cabinet” a été dressée de 1770 à 1778 à l’initiative du Comte de Ferraris. Elle couvre les Pays-Bas autrichiens ainsi que les principautés de Liège et de Stavelot, c’est-à-dire la majeure partie de la Belgique actuelle et le Grand-duché du Luxembourg.

Philippe Vandermaelen, né à Bruxelles, le 23 décembre 1795, décédé à Molenbeek-Saint-Jean, le 29 mai 1869 est un éminent géographe et cartographe, célèbre pour avoir conçu un Atlas universel qui fit autorité, et pour avoir fondé l’Établissement géographique de Bruxelles à Molenbeek-Saint-Jean.