Volet géographique
Ce qu’il faut faire apprendre
Comme indiqué dans la première phrase, il est question d’évaluer la vulnérabilité d’un territoire face à un risque d’inondation ou un risque sismique en portant un regard critique sur les aménagements réalisés.
Comment exercer les compétences géographiques?
La première (“Positionner et situer des objets dans l’espace“) s’exerce soit :
- en décrivant les espaces affectés par l’aléa;
- en décrivant les espaces où le risque est important;
- en décrivant la dynamique spatiale de l’aléa
- …
Quel que soit l’objet décrit, l’objectif est de mettre en évidence des disparités spatiales (là où c’est et là où ce n’est pas). Cette mise en évidence permet de poser des questions pertinentes du point de vue géographique.
La seconde (‘”Établir l’existence de liens entre des composantes du territoire“) s’exerce soit:
- en comparant la répartition de l’aléa et des composantes de l’espace (relief, réseau hydrographique, limites des plaques tectoniques …) afin de mettre en évidence les éléments qui justifient cette répartition spatiale;
- en comparant la répartition de l’aléa et la répartition de la population et/ou l’occupation du sol afin de justifier les espaces où le risque est important et là où il est moins important ou inexistant.
La troisième compétence (“Utiliser des représentations cartographiques“) est exercée en lien avec la première et/ou la deuxième compétence. Elle permet d’assurer que la carte est systématiquement mobilisée pour décrire ou comprendre des faits ou des phénomènes géographiques.
Toutes les compétences disciplinaires ne doivent pas être mobilisées nécessairement avec chaque thème. Toutes les compétences sont exercées au moins une fois par année.
Exemples de situations d’apprentissage.
La numérotation des situations d’apprentissage (SA) ne correspond pas à une chronologie. La sélection se fait en fonction des objectifs en termes d’acquis d’apprentissage, des prérequis …
SA1 – Décrire la répartition de l’aléa d’inondation en Wallonie (C1/C3)
Sur la base de la carte interactive de l‘aléa d’inondation sur WalOnMap, sur une carte vierge à l’échelle du territoire, trace en couleur les principaux espaces concernés par l’aléa d’inondation.
En t’aidant de l’atlas, nomme ces espaces en utilisant des repères spatiaux pertinents.
Je retiens:
- Ce qu’est un aléa
- Les règles pour annoter une carte (TOLES)
- Les limites de la Wallonie
- Les principaux cours d’eau en Wallonie
- Les grandes régions agrogéographiques : bas plateaux (de Hesbaye, brabançon et hennuyer, Pays de Herve, Sillon Sambre-et-Meuse, Condroz, Fagne-Famenne, Ardenne et Lorraine belge)
- Différence fleuve/rivière
- Notions: réseau hydrographique, bassin versant, méandres …
- Utilisation de l’atlas papier (index visuel)
- Pour relancer la recherche: “Comment expliquer le peu de zones d’aléa d’inondation en Ardenne?”, “Comment expliquer l’importance de l’aléa d’inondation au nord du sillon Sambre-et-Meuse?” …
SA2 – Justifier la répartition du risque d’inondation en Wallonie (C2/C3)
Sur la base de la carte interactive de l‘aléa d’inondation sur WalOnMap et la carte de la répartition de la population sur la carte ArcGIS Online:
- Repére sur une carte vierge de la Wallonie un espace où le risque lié aux inondations est particulièrement important.
- Nomme cet espace et justifie l’importance du risque à cet endroit en quelques phrases.
À voir aussi: application du risque d’inondation de la RW:
Je retiens:
- Ce qu’est un risque
- La répartition de la population en Wallonie
- Les principaux cours d’eau en Wallonie
SA3 – Décrire la répartition de l’aléa d’inondation à l’échelle locale (Localité de Tiff) (C1/C3)
Sur la base de la vidéo (si nécessaire, le plan peut être capturé sur l’application ICI):
- Annote le plan de la localité de Tilff afin de mettre en évidence les espaces affectés par l’inondation.
- Légende le plan de manière à mettre en évidence les principales fonctions des espaces inondés (à déterminer à partir de l’observation de l’occupation du sol sur la vidéo et sur une vue aérienne verticale ou oblique).
- Commente en quelques phrases le plan annoté en termes de risque.
Je retiens:
- Les règles pour annoter un plan (TOLES)
- Reconnaitre des occupations du sol: habitations, église, commerces, café/restaurant, commerce, école …
- Associer des fonctions à des occupations du sol : de résidence, commerciale, culturelle, de transport, industrielle …
- Termes spécifiques : vallée, fond de vallée, plaine alluviale, versant, rive gauche, rive droite, amont, aval …
- Caractériser un risque en faisant référence à l’occupation du sol (et aux fonctions).
SA4 – Explique la répartition du risque à l’échelle locale (Localité de Tiff) (C2/C3)
Sur la base l’application cartographique ICI, de la vidéo (si nécessaire, le plan peut être capturé sur l’application ICI):
- Réalise un profil du relief NO/SE afin de mettre en évidence la topographie du site.
- Annote le profil du relief afin de mettre en évidence l’occupation du sol.
- Réalise un commentaire du profil annoté afin de mettre en évidence les facteurs qui conditionnent le risque d’inondation dans cette localité.
- Légende le plan de manière à mettre en évidence les principales fonctions des espaces inondés (à déterminer à partir de l’observation de l’occupation du sol sur la vidéo et sur une vue aérienne verticale ou oblique).
- Commente en quelques phrases le plan annoté en termes de risque.
Je retiens:
- Ce qu’est un profil du relief et comment le réaliser avec un outil numérique.
- Les éléments du relief et de l’hydrographie : plateau, versant, vallée, fond de vallée, rive gauche, rive droite, amont, aval, rive concave, rive convexe …
- Les principales occupations du sol: forêt, lotissement, rivière, habitat, commerce, voies de circulation, fermes, champs, prairies …
- Un exemple de contrainte naturelle ou un facteur qui aggrave le risque d’inondation: fond de vallée avec une forte densité de l’habitat sur la rive convexe et un versant raide sur la rive concave qui concentre les effets de l’inondation sur la seule rive convexe.
Autres supports – Autres pistes
Une “story” du journal l’Echo