Dans la Belgique de l’après-guerre, les baraquements destinés aux travailleurs étrangers, notamment les Italiens, étaient souvent des symboles de conditions de vie précaires et indignes. Ces structures rudimentaires, souvent érigées rapidement pour répondre à la demande de main-d’œuvre, étaient caractérisées par leur manque de confort et de commodités essentielles.

Les rapports historiques décrivent des baraquements surpeuplés et mal entretenus, avec des installations sanitaires insuffisantes voire inexistantes. Les travailleurs italiens et d’autres migrants se retrouvaient souvent entassés dans des espaces exigus, sans intimité ni hygiène adéquate. Cette réalité était une conséquence directe de la nécessité pressante de main-d’œuvre, combinée à une attitude de l’époque qui reléguait souvent les migrants à des conditions de vie inférieures.

Les travailleurs italiens, confrontés à ces conditions difficiles, ont dû faire preuve d’une grande résilience pour y habiter. Malgré les défauts flagrants des baraquements, certains ont réussi à créer des communautés solidaires, trouvant du réconfort et du soutien mutuel dans l’adversité.

Cependant, ces baraquements témoignent également des injustices sociales et des inégalités économiques de l’époque. Ils mettent en lumière la nécessité d’une action pour garantir des conditions de vie décentes pour tous les travailleurs, indépendamment de leur origine ou de leur statut.

La situation des travailleurs étrangers en Belgique a évolué au fil du temps, avec des efforts visant à améliorer leurs conditions de vie et de travail. Ces baraquements restent cependant un rappel poignant des défis rencontrés par les migrants dans leur quête d’une vie meilleure, ainsi que de la nécessité continue de promouvoir la justice sociale et les droits fondamentaux pour tous.