Créer une situation d’apprentissage à propos des risques – L’exemple des risques d’inondation

La question des risques est déjà abordée à travers les atouts et contraintes des milieux naturels vis-à-vis des activités humaines. Des séquences telles qu’habiter, circuler et produire se prêtent bien à la mise en place de ces éléments.

Les risques naturels (sismiques et d’inondation) sont obligatoirement à voir en 4e année.

La question des risques est déjà abordée à travers les atouts et cola question des risques (naturels et technologiques) est le thème central de la 3e année

Par exemple, décrire la répartition spatiale de l’aléa d’inondation à Poupehan, à Hony ou à Ham-sur-Heure soit en annotant une vue, une carte ou un plan (plus simple), soit en écrivant un petit texte (beaucoup plus complexe).

Par exemple, décrire l’occupation du sol dans un espace affecté par un aléa d’inondation. Par exemple, quelles sont les occupations du sol dans les espaces concernés par l’aléa d’inondation à Poupehan, à Hony ou à Ham-sur-Heure (des habitations, des prairies, des campings …)

Par exemple, faire une analyse spatiale dans ArcGIS Online pour compter le nombre de personnes qui résident dans la zone d’aléa d’inondation à Poupehan, à Hony ou à Ham-sur-Heure.

Par exemple, décrire d’éventuels aménagements pour se prémunir d’un aléa d’inondation à Poupehan, à Hony ou à Ham-sur-Heure (une digue, des habitations sur pilotis …)

Ces activités permettent de caractériser l’aléa et le risque, de développer des savoir-faire par rapport à la lecture des représentations de l’espace ou la manipulation d’outils numériques, de décrire la répartition d’un aléa et/ou d’un risque sur un espace étudié. C’est aussi une opportunité pour s’approprier différents repères spatiaux et apprendre à reconnaitre les éléments qui constituent l’occupation du sol.

Les explications découlent des observations. Prendre le temps de bien observer, c’est se donner des outils pour expliquer.

Par exemple, expliquer la répartition du risque d’inondation plus ou moins élevé à Poupehan, à Hony ou à Ham-sur-Heure en faisant référence à l’importance et la nature de l’occupation du sol ou la présence d’aménagements.

Par exemple, expliquer la répartition du risque d’inondation plus ou moins élevé à Poupehan, à Hony ou à Ham-sur-Heure en réalisant un profil du relief afin de justifier l’exposition plus ou moins grande d’espaces aux inondations.

Par exemple, expliquer l’intensité de l’aléa d’inondation en faisant référence à l’importance du réseau hydrographique et/ou d’éventuels aménagements en amont du lieu étudié.

Ces activités permettent de mieux comprendre pourquoi certains espaces sont plus ou moins affectés par un aléa et/ou un risque, de développer des savoir-faire par rapport à la lecture des représentations de l’espace ou la manipulation d’outils numériques, de décrire la répartition d’un aléa et/ou d’un risque sur un espace étudié. C’est aussi une opportunité pour s’approprier différents repères spatiaux et apprendre à reconnaitre les éléments qui constituent l’occupation du sol.

Les éléments décrits sont communiqués par exemple en annotant des représentations de l’espace (dessiner des espaces affectés par un aléa, des espaces urbanisés …).

Les éléments décrits sont communiqués par exemple en rédigeant un texte. Cela implique une plus grande maitrise du vocabulaire pour s’orienter et la connaissance de repères spatiaux pertinents (ou la capacité de les sélectionner sur une carte) ainsi que les organisateurs de texte pour exprimer les causes et conséquences.

Les explications sont plus souvent exprimées en quelques phrases par écrit ou oralement. C’est généralement plus complexe du fait de la nécessité de maitriser des repères spatiaux pertinents et du vocabulaire d’orientation.

Cette compétence de communication est systématiquement associée à la démarche de description ou d’explication.