Si des couches spatiales dans ArcGIS donnent rapidement une idée des précipitations ou de la température à un endroit donné, les diagrammes ombrothermiques s’avèrent toutefois plus utiles pour comparer des conditions climatiques entre différents lieux.
Sélectionner un diagramme dans une banque de données
Construction automatique sur ClimateCharts.net
Cette base de données permet de créer des digrammes dans le respect des conventions généralement utilisées en Belgique et de produire un ensemble de diagrammes en les mettant automatiquement à la même échelle. Ce dernier aspect est particulièrement important pour faciliter la comparaison des climats, surtout avec des élèves plus jeunes.
Sélectionnez un point sur la carte puis cliquez sur “Create Chart”
Plus bas, cliquez sur l’option graphique mise en évidence ci-contre pour obtenir la vue conventionnelle.
Autres sources:
Construire un diagramme à partir de données – Conventions et fichier Excel
Le diagramme est construit en respectant un rapport de 1 à 2 entre les précipitations (à gauche) et les températures (à droite).
De la sorte, si l’histogramme de la précipitation passe sous la courbe de la température, la végétation connait un stress hydrique (en théorie, il y a des exceptions). C’est pour cela que l’on parle d’un mois sec. Le mois sec va donc dépendre de la faiblesse des précipitations ET de l’importance de la température (qui favorise l’évaporation). Pour une même quantité de précipitations, le mois pourra être ou non sec selon que la température est plus élevée ou plus basse.
Dans l’exemple à droite, il y a 8 mois secs (presque 9).
L’interface permet de comparer deux situations climatiques en cliquant sur deux cartes côte à côte.
Les diagrammes ombrothermiques sont automatiquement ajustés pour être à des échelles identiques.
Cette convention (P=2T) proposée par Henri Gaussen et F. Bagnouls (botanistes) permet d’interpréter le diagramme ombrothermique en faisant référence à la présence ou non de mois secs .
Il faut avoir à l’esprit que cette relation P= 2T n’est valable que pour les latitudes tempérées et particulièrement pour l’environnement méditerranéen.
Le respect de cette convention n’est pas efficace pour d’autres latitudes. Si elle est donc intéressante aussi pour comparer des conditions climatiques de différents endroits en un coup d’œil, le fait de respecter les mêmes échelles avec d’autres rapports entre les températures et les précipitations est tout aussi efficace.
Faire comprendre aux élèves le sens du rapport entre les températures et les précipitations en fonction des espaces analysés ou comparés est plus formateur que d’imposer sans aucune nuance une règle qui, dans certains cas, n’a pas de sens.
Lors de la comparaison de deux climats, il est aussi bien plus important d’avoir les mêmes échelles entre les deux graphiques plutôt que d’avoir deux graphiques qui respectent le rapport P=2T mais qui ne sont pas à la même échelle!
Où trouver les données
Rendez-vous sur l’interface Aquastat de la FAO dans la partie “Outil d’information à propos des climats“
Cliquez sur la carte à l’endroit désiré (zoomez préalablement si nécessaire ou effectuez une recherche avec la loupe en haut à gauche).
Une boite de dialogue vous donne des informations à propos du lieu sélectionné. Cliquez sur “Sow available data”. Cliquez ensuite sur “ET0 Calculator” de manière à afficher le tableau plus bas. Dans ce tableau, retenir les données de localisation à gauche, les précipitations mensuelles et les températures moyennes annuelles.
Préparer son diagramme
Ouvrez le fichier Excel ICI
Si vous devez réaliser plusieurs diagrammes, il est important qu’ils le soient à la même échelle. Pour cela, vérifier pour les différents lieux, quel est le mois pour lequel les précipitations sont les plus élevées. Sélectionnez l’axe des précipitations comme illustré à droite et, avec un clic droit, sélectionnez “Mise en forme de l’axe” dans le menu contextuel.
Dans les propriétés, notez la valeur arrondie des précipitations maximales. Par exemple, si c’est 98 mm, indiquez 100.
ATTENTION, pensez à modifier l’axe des t° en conséquence. Si le maximum est à 100 pour les précipitations, indiquez 50 pour les températures.
Compléter son diagramme
Notez les valeurs des précipitations et des températures et encodez-les dans le tableau aux endroits adéquats.
Répéter l’opération pour les diagrammes suivants.